CHRISTOPHE RENOUX

Parallèlement à mon travail de peintre, j’ai toujours senti le besoin de mettre en volume mes personnages. Terre, bois, récup’…Le matériau a changé en fonction du style de peinture et son évolution : Pour accompagner mes aquarelles « classiques », j’ai exploré la sculpture académique pour mieux apprendre l’anatomie. Un peu plus tard, alors que je déstructurais mon trait pour aller vers des inspirations plus personnelles, c’est le carton et les montages en bois qui m’ont servi de support. La découverte du papier mâché et les multiples possibilités de création qu’il offre, m’ont séduit immédiatement. S’est engagé entre lui et moi un dialogue qui dure depuis plusieurs années. Cette technique me permet de jouer entre volume et peinture et d’enrichir les histoires qu’il me plait à inventer afin de donner vie à mes scènes imaginaires. Durant ces deux dernières années hors du commun, je me suis plongé dans ces sculptures pour entrer dans un univers de contes et de rêves, une « bulle » où je me sentais bien, solitaire, où rien ne semblait pouvoir m’atteindre à part cette soif de créer.